• Cheval de manège, attribué à Friedrich Heyn et datant d’environ 1910

    Cheval de manège, attribué à Friedrich Heyn et datant d’environ 1910

    2800,00 
    Ce cheval de manège, attribué à Friedrich Heyn et datant d’environ 1910, est un magnifique exemple d’art forain allemand de la Neustadt du début du XXe siècle.
    Il incarne l’élégance et la nostalgie des carrousels d’autrefois, témoins d’un art populaire précieux et d’un savoir-faire artisanal exceptionnel.
    Sculpté en bois polychrome d’origine, ce cheval de manège témoigne d’une finition artisanale de haute qualité.
    Chaque détail a été soigneusement travaillé pour offrir un rendu réaliste et expressif.
    La hauteur de la pièce est de 117 cm, tandis que sa longueur atteint 103 cm, ce qui en fait une œuvre imposante et majestueuse.
    La tête du cheval est particulièrement expressive, avec une gueule ouverte révélant des dents sculptées avec minutie.
    Les yeux en sulfure ajoutent un réalisme saisissant, donnant l’impression que le cheval est prêt à s’élancer à tout moment.
    Les membres sont chevillés, une technique traditionnelle de fabrication qui assure solidité et durabilité à la structure.
    La queue, en crin véritable, conserve son authenticité et son charme, ajoutant une touche de réalisme supplémentaire.
    Le harnachement est décoré de motifs géométriques en miroirs et d’éléments polychromes, soulignant le caractère festif et joyeux de l’objet. Ces décorations, typiques des manèges de l’époque, évoquent les fêtes foraines et les moments de plaisir partagés par les enfants et les adultes.
    Chaque élément du harnachement a été conçu pour capter la lumière et attirer l’œil, créant un spectacle visuel éblouissant.
    Malgré quelques usures dues au temps, telles qu’une oreille endommagée et la perte d’un étrier, la pièce reste en bon état général.
    Ces signes de vieillissement ne font qu’ajouter à son charme et à son authenticité, racontant l’histoire de nombreuses années de service et de joie apportée aux visiteurs des fêtes foraines.
    La patine actuelle de l’objet est un témoignage de son passé riche et en fait un objet de collection unique et précieux.
    Quelques restaurations sont à prévoir pour lui rendre son éclat d’origine.
    Une restauration minutieuse pourrait inclure la réparation de l’oreille endommagée, le remplacement de l’étrier manquant, et peut-être un léger polissage pour raviver les couleurs et les détails.
    Cependant, il est important de préserver autant que possible la patine et les marques du temps, qui font partie intégrante de l’histoire de l’objet.
  • Rare vierge chryséléphantine en bois sculpté époque XVIIIe siècleRare vierge chryséléphantine en bois sculpté époque XVIIIe siècle

    Rare vierge chryséléphantine en bois sculpté époque XVIIIe siècle

    650,00 
    Cette sculpture chryséléphantine du 18e siècle est un exemple rare et précieux de l’artisanat de l’époque.
    Fabriquée en bois sculpté, elle se distingue par son visage en ivoire finement ciselé, rehaussé d’yeux en verre qui lui confèrent une expression saisissante de réalisme et de profondeur.
    La technique chryséléphantine, qui combine l’ivoire et le bois, était particulièrement prisée pour sa capacité à créer des œuvres d’une grande finesse et d’un réalisme frappant.
    Cette sculpture en est un parfait exemple, avec un visage en ivoire qui contraste magnifiquement avec le corps en bois sculpté.
    Les détails du visage, notamment les yeux en verre, ajoutent une dimension supplémentaire de réalisme et de sophistication à l’œuvre.
    La sculpture mesure 42 cm de hauteur, ce qui en fait une pièce de taille respectable, idéale pour être exposée de manière visible dans un intérieur raffiné.
    Les proportions harmonieuses et les détails minutieux témoignent du savoir-faire exceptionnel de l’artisan qui l’a créée.
    Il est à noter que les mains de la sculpture, probablement en ivoire également, sont manquantes.
    Cette absence, bien que regrettable, n’enlève rien à la beauté et à la valeur historique de l’œuvre.
    Elle ajoute même une dimension supplémentaire à son histoire, invitant à imaginer les péripéties qu’elle a pu traverser au fil des siècles.
    Le bois utilisé pour le corps de la sculpture est finement travaillé, avec des motifs et des textures qui témoignent d’un grand soin apporté à chaque détail.
    Les vêtements, en particulier, sont rendus avec une précision qui donne l’impression de tissus réels, ajoutant à l’illusion de réalisme.