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    Très grande sculpture bronze art nouveau, femmes nues à la cascadeTrès grande sculpture bronze art nouveau, femmes nues à la cascade

    Très grande sculpture bronze art nouveau, femmes nues à la cascade

    Cette remarquable sculpture en bronze, datant du début du XXe siècle, illustre avec brio le talent artistique et l’imaginaire mythologique ou naturaliste de son créateur.
    Avec une hauteur de 77 cm, cette œuvre imposante captive par son esthétique raffinée et sa patine médaille d’origine, qui lui confère une profondeur et un éclat particuliers.
    Bien qu’elle présente des signes d’oxydation et d’encrassement, typiques d’un état de grenier, ces marques n’altèrent en rien sa qualité artistique et peuvent être corrigées par un nettoyage doux et minutieux.
    Une scène aquatique dynamique
    La sculpture représente une scène vibrante et immersive mettant en scène trois femmes nues dans un environnement aquatique.
    La composition, d’une grande complexité, joue sur différents niveaux pour guider l’œil du spectateur à travers l’œuvre.
    L’une des figures féminines est assise avec grâce au sommet d’un rocher, dominant la scène d’un air serein et majestueux.
    Les deux autres femmes semblent quant à elles émerger ou glisser dans un torrent, leurs corps s’intégrant harmonieusement aux textures fluides de l’eau sculptée.
    Détails minutieux et naturalisme
    Un des points forts de cette œuvre réside dans l’extraordinaire finesse des détails.
    Chaque élément a été réalisé avec un soin méticuleux, contribuant à enrichir l’ensemble de la composition.
    Le socle, qui simule un environnement rocheux et aquatique, regorge de détails naturalistes tels que des coquillages, un poisson et une anguille qui semblent s’animer sous nos yeux.
    Ces éléments accentuent l’idée que les trois figures féminines évoluent à proximité d’une cascade, dans une scène vibrante et presque tangible.
    L’artiste a su capter le mouvement et l’interaction entre les figures humaines et leur environnement, créant un équilibre subtil entre sensualité et dynamisme.
    Les textures des rochers, la fluidité de l’eau et la douceur des courbes féminines témoignent du talent exceptionnel du sculpteur, capable de donner vie au bronze avec une précision rare.
    Une thématique évocatrice
    Cette sculpture se distingue également par la richesse symbolique qu’elle dégage.
    L’interaction entre les femmes et leur cadre aquatique pourrait suggérer une inspiration mythologique, évoquant par exemple des nymphes ou des naïades, figures classiques de la culture occidentale associées aux eaux et aux cascades.
    Alternativement, elle pourrait s’inscrire dans un courant naturaliste, célébrant la beauté et l’harmonie de la nature.
    Ce type de thématique, prisé au début du XXe siècle, reflète un intérêt marqué pour la fusion entre l’humain et le monde naturel, ainsi qu’une exploration de la sensualité et de la vitalité féminine.
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    Grande sculpture en marbre de 83 cm, la baigneuse, d'après Falconet

    Grande sculpture en marbre de 83 cm, la baigneuse, d’après Falconet

    Cette superbe et élégante sculpture en marbre, inspirée de « La Baigneuse » d’Étienne Maurice Falconet, incarne l’art raffiné du XVIIIe siècle. Reprenant avec virtuosité les caractéristiques de la célèbre œuvre originale exposée au musée du Louvre, cette pièce illustre le mariage harmonieux entre la tradition classique et l’esthétique rococo.
    Représentant une nymphe descendant du bain, cette sculpture capte avec délicatesse et sensualité l’esprit de l’Antique, réinterprété avec une finesse remarquable.
    Une œuvre inspirée par les maîtres de l’Antiquité et du Grand Siècle
    L’œuvre originale de Falconet, conçue vers le milieu du XVIIIe siècle, s’inspire elle-même des canons de beauté classique et des peintures mythologiques, notamment celles de François Lemoyne.
    Peintre éminent du Grand Siècle, Lemoyne excellait dans l’art de représenter la grâce féminine à travers des scènes mythologiques empreintes de poésie.
    Ici, la sculpture reprend cette tradition en traduisant la légèreté et l’élégance picturale dans le langage sculptural.
    Falconet, célèbre sculpteur du siècle des Lumières, a réussi à capturer la quintessence de la beauté féminine dans cette figure délicate.
    La posture gracieuse de la nymphe, se penchant légèrement en avant tout en tenant son drapé, exprime une douce retenue et une sensualité mesurée, des traits caractéristiques de son style.
    Un hommage à la pureté du marbre et au raffinement artistique
    Réalisée en marbre blanc de haute qualité, cette sculpture révèle une maîtrise exceptionnelle de la matière.
    Le travail des détails est saisissant : des courbes harmonieuses du corps aux plis du drapé subtilement sculptés, chaque élément témoigne d’une précision technique remarquable.
    La surface polie du marbre confère à l’ensemble un éclat satiné qui magnifie la douceur des traits du visage et la fluidité des lignes du corps.
    Les dimensions généreuses de 83 cm permettent de mettre en valeur cette œuvre dans tout type d’espace.
    Qu’elle soit placée sur un piédestal dans un salon, une galerie ou un bureau, cette sculpture devient immédiatement un point focal, attirant les regards par son élégance intemporelle.
    Une pièce décorative de grande élégance
    En plus de son aspect artistique, cette sculpture constitue un élément décoratif exceptionnel.
    Son esthétique classique s’intègre aussi bien dans des intérieurs traditionnels que contemporains, apportant une touche de raffinement et de noblesse.
    Que ce soit pour un collectionneur passionné d’art ou un amateur de décoration sophistiquée, cette pièce trouve sa place dans tout cadre recherchant l’équilibre entre l’histoire et le goût moderne.
    La thématique de la nymphe descendante du bain, symbole de pureté et de beauté naturelle, évoque également l’intimité et la sérénité.
    Ce thème intemporel séduit par sa capacité à transcender les époques et les styles.
    Falconet, avec sa vision empreinte de grâce et de sensibilité, a su élever cette scène apparemment simple au rang d’icône artistique.
  • Belle et ancienne aiguière en étain art nouveau signé de Noel RuffierBelle et ancienne aiguière en étain art nouveau signé de Noel Ruffier

    Belle et ancienne aiguière en étain art nouveau signé de Noel Ruffier

    580,00 
    Noël Ruffier, sculpteur et orfèvre français actif à la fin du XIXᵉ siècle et au début du XXᵉ siècle, est connu pour ses créations alliant symbolisme et virtuosité technique.
    Né en 1847, il s’inscrit dans le mouvement de l’Art Nouveau, qui privilégie l’expression organique, les motifs naturalistes et une vision esthétique souvent empreinte de mystère et de sensualité.
    L’aiguière qu’il a créée, une pièce remarquable datant d’environ 1900, témoigne de ce style et de l’habilité de Ruffier à marier fonctionnalité et art sculptural.
    **Description de l’œuvre**
    L’aiguière, d’une hauteur de 39 cm, est réalisée en bronze avec une sculpture en relief en étain sur sa panse.
    Elle adopte une forme saisissante et narrative : celle d’un *Kantor* ou d’un satyre, créature mythologique symbolisant souvent les instincts primaires et la séduction, tendant une embuscade à une belle femme endormie.
    Ce choix iconographique évoque des thématiques classiques mêlées à l’imaginaire romantique de l’Art Nouveau.
    La scène sculptée présente un contraste frappant entre la douceur paisible de la femme et l’énergie dynamique du satyre.
    La femme, représentée dans une pose alanguie et vulnérable, incarne un idéal de beauté gracieuse, tandis que le satyre, caractérisé par des muscles tendus et un regard intense, exprime une tension dramatique.
    Ces détails donnent vie à la composition et plongent l’observateur dans une scène théâtrale où le désir et le rêve se confondent.
    L’aiguière n’est pas seulement une pièce fonctionnelle destinée à contenir un liquide ; elle s’impose comme un objet d’art à part entière.
    Le mélange du bronze et de l’étain enrichit l’œuvre en apportant des textures variées.
    Le bronze confère une robustesse et une patine qui accentuent la richesse visuelle, tandis que l’étain, utilisé pour la scène en relief, offre un contraste subtil et raffiné.
    **Signature et authenticité**
    La signature de Noël Ruffier figure sur la panse de l’aiguière, confirmant son attribution à l’artiste.
    Ce détail témoigne de l’importance qu’il accordait à ses créations, qu’il voyait comme des œuvres uniques et précieuses.
    Ruffier, bien que moins connu que certains de ses contemporains comme René Lalique ou Emile Gallé, partage leur ambition de repousser les limites des matériaux pour créer des objets empreints de poésie et d’une qualité technique irréprochable.
    **Contexte artistique et symbolisme**
    À travers cette aiguière, Ruffier reflète les aspirations de l’Art Nouveau, qui s’inspire des mythes antiques et de la nature tout en explorant des thèmes psychologiques et émotionnels.
    Le choix du satyre, figure de la mythologie gréco-romaine, est emblématique.
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    Paire de sculpture signé Falconet, Antiquités et brocante de NormandiePaire de sculpture signé Falconet, Antiquités et brocante de Normandie

    Paire de statues en marbre de Carrare, les baigneuses, d’après Falconet

    Les sculptures en marbre de Carrare, d’une hauteur de 42 cm, représentent deux baigneuses inspirées des œuvres d’Étienne-Maurice Falconet. Elles incarnent l’élégance et la délicatesse du style rococo du XVIIIe siècle. Ces sculptures rappellent fortement la célèbre statue de Falconet, « Nymphe qui descend au bain » ou « La Baigneuse », présentée au Salon de 1757 et aujourd’hui exposée au Louvre.
    Ces sculptures sont d’une pureté et d’une finesse remarquables, réalisées en marbre blanc de Carrare, un matériau prisé pour sa texture lisse et son éclat lumineux. Chaque détail est minutieusement sculpté, des traits du visage de la jeune fille à la courbe gracieuse de son corps. La statue représente une jeune femme nue, saisie dans un moment de douceur et d’intimité, alors qu’elle s’apprête à tester la température de l’eau avec son pied délicat. Sa posture est à la fois naturelle et empreinte de sensualité, caractéristique des œuvres de Falconet.
    La main de la baigneuse repose légèrement sur une souche d’arbre enveloppée de feuillage, ajoutant une touche de nature à la scène et servant de point d’appui à la figure gracile. Ce détail accentue l’harmonie entre l’être humain et son environnement. La robe, entrelacée autour de sa cuisse, semble glisser doucement, suggérant le mouvement et la fluidité, un autre hommage à la maîtrise technique de Falconet.
    Ces sculptures ne sont pas seulement des reproductions fidèles de l’œuvre originale, mais elles capturent également l’esprit du rococo, avec son accent sur l’intimité, la nature et la beauté féminine. La précision des détails, comme les plis de la robe, la texture de la peau et l’expression douce du visage, montrent le haut niveau de compétence des sculpteurs qui ont recréé ces œuvres. Chaque sculpture respire la grâce et la sensualité, créant une impression de légèreté et de douceur.
    L’originalité et la rareté de ces sculptures en font des pièces particulièrement recherchées par les collectionneurs et les amateurs d’art. Il est rare de trouver ces sculptures vendues en paire, car elles sont souvent proposées à la pièce. Posséder une paire de ces œuvres permet d’apprécier pleinement l’équilibre et la symétrie qui sont si caractéristiques de l’art classique et rococo.
    La qualité du marbre de Carrare ajoute une dimension supplémentaire à ces sculptures. Connue pour sa durabilité et son éclat, cette pierre a été utilisée par certains des plus grands sculpteurs de l’histoire, y compris Michel-Ange. Le choix de ce matériau pour recréer les baigneuses de Falconet témoigne du soin apporté à chaque aspect de ces œuvres.
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    François-Désiré Froment-Meurice, joli coupe papier en argent, Art nouveau

    François-Désiré Froment-Meurice était un maître orfèvre français du XIXe siècle, dont le nom est intimement lié à l’Art nouveau et à la création de magnifiques pièces en argent, telles que le joli coupe-papier que vous décrivez. Né à Paris en 1837, Froment-Meurice était le fils de l’orfèvre François-Desire Froment, et il a hérité de son père un talent inné pour la création d’œuvres d’art exceptionnelles.
    Le coupe-papier en argent que vous mentionnez incarne parfaitement le style de Froment-Meurice et l’esthétique de l’Art nouveau. Mesurant 20,5 cm de longueur, cette pièce remarquable capture l’essence même de cette période artistique avec son motif délicat représentant une grenouille reposant sur un nénuphar. L’Art nouveau, caractérisé par ses lignes organiques et ses motifs inspirés par la nature, trouve une expression éclatante dans ce coupe-papier où la grenouille semble figée dans un mouvement gracieux, et le nénuphar est dépeint avec une attention méticuleuse aux détails.