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    Rare vase en verre émaillé Legras Montjoye, décor mésange et floraleRare vase en verre émaillé Legras Montjoye, décor mésange et florale

    Rare vase en verre émaillé Legras Montjoye, décor mésange et florale

    François-Théodore Legras (1839-1916) est une figure centrale de la verrerie artistique française de la fin du XIXe et du début du XXe siècle.
    Né à Claudon, dans les Vosges, Legras a développé une sensibilité particulière pour la nature, qui allait devenir une source d’inspiration majeure pour ses créations.
    Il a fondé les verreries de Montjoie à Saint-Denis, où il a perfectionné l’art du verre décoratif, contribuant à définir l’esthétique de l’Art Nouveau.
    Les verreries de Montjoie étaient renommées pour leur capacité à allier innovation technique et beauté artistique.
    Sous la direction de Legras, elles se sont imposées comme l’un des centres verriers les plus influents de leur époque, produisant des pièces décoratives qui alliaient utilité et art.
    Le travail de Legras se distingue par son utilisation novatrice de l’émail peint à la main, une technique qui permettait de créer des motifs détaillés et colorés.
    Ces motifs, souvent inspirés par la nature, comprenaient des paysages bucoliques, des fleurs, des branches et des oiseaux, en phase avec les idéaux esthétiques de l’Art Nouveau, qui prônaient une harmonie entre l’art et le monde naturel.
    Les vases produits par les ateliers de Montjoie, comme celui présenté ici, sont emblématiques de l’œuvre de Legras.
    Ils mettent en avant des formes gracieuses et des décors émaillés complexes, conçus pour magnifier la lumière et la transparence du verre.
    Ce vase particulier, d’une hauteur de 31,5 cm, est une illustration saisissante de ce style.
    Le fond en verre rouge profond constitue une base vibrante, rehaussée par des détails minutieux peints à la main.
    Le décor met en scène un oiseau perché sur une branche, entouré de feuilles et de bourgeons délicatement travaillés.
    Les émaillages polychromes ajoutent une richesse visuelle, et les touches d’or rehaussent les contours des éléments, créant un effet à la fois lumineux et raffiné.
    Le travail de François-Théodore Legras était aussi influencé par une volonté de démocratiser l’art verrier.
    Contrairement à des maisons comme Gallé ou Daum, qui ciblaient une clientèle élitiste, Legras produisait des pièces dans une gamme de prix plus variée, permettant ainsi à un public plus large d’acquérir des objets d’art.
    Cette approche lui a permis de populariser ses créations tout en maintenant un haut niveau de qualité artisanale.
    Les vases, lampes et autres objets décoratifs sortis des ateliers de Montjoie témoignent de cette philosophie.
    Ils incarnent un équilibre subtil entre la complexité artistique et la fonctionnalité, rendant l’art verrier accessible sans compromis sur l’esthétique.
    Les influences dans le travail de Legras étaient variées.
    En plus des motifs naturalistes, ses créations reflétaient un intérêt pour les courants orientalistes et les scènes paysagères.
    Cette diversité thématique, associée à un savoir-faire exceptionnel, a permis à Legras de s’imposer comme un artiste verrier incontournable de son époque.
    Il a également su s’adapter aux évolutions stylistiques, passant des inspirations néoclassiques au style fleuri et organique de l’Art Nouveau.
    Les pièces produites sous sa direction, bien que parfois non signées, sont aujourd’hui reconnues et recherchées pour leur qualité et leur élégance.
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    Gobelet à bord évasé du premier tiers du XIXe siècle

    Gobelet à bord évasé du premier tiers du XIXe siècle

    Le gobelet à bord évasé du premier tiers du XIXe siècle, probablement créé à Paris entre 1810 et 1830, représente un exemple remarquable de l’art verrier de cette période. Ce type de verrerie fine était souvent produit dans les ateliers parisiens, célèbres pour leur maîtrise technique et leur sens esthétique. Ce gobelet particulier est potentiellement assimilable à une pièce de la collection du Musée du Louvre, qui abrite de nombreuses œuvres représentatives de cette époque.
    L’élément distinctif du gobelet est son fond taillé en étoile à huit pointes. Ce motif, fréquemment utilisé dans la verrerie de luxe du début du XIXe siècle, témoigne de la minutie et de l’habileté des artisans verriers de l’époque. La base du gobelet est ornée d’olives et d’un bandeau de diamants, une décoration élaborée qui ajoute à la richesse visuelle de l’objet. Ces détails ornementaux sont le reflet d’une époque où la verrerie n’était pas seulement fonctionnelle, mais également un moyen d’expression artistique.
    Le décor gravé à la roue, une technique nécessitant une grande précision, est un autre aspect notable de ce gobelet. La scène gravée représente deux colombes portant une couronne dans leurs becs, symbolisant souvent la paix ou l’amour éternel dans l’iconographie de l’époque. À côté des colombes, deux flambeaux sont gravés, symbolisant la lumière ou la connaissance. Un chien assis, figuré dans la scène, pourrait représenter la fidélité ou la vigilance, des valeurs chères au XIXe siècle. La scène inclut également une partie de monument avec son jardin, évoquant peut-être un lieu de mémoire ou de contemplation, ainsi qu’une grosse colonne, élément architectural symbolisant la force et la stabilité.
    Les dimensions du gobelet, mesurant 9,5 cm de hauteur avec un diamètre au buvant de 8,3 cm, sont typiques des objets de ce type et de cette période. Ces proportions indiquent un objet conçu pour être tenu en main et utilisé avec une certaine élégance, suggérant qu’il s’agissait probablement d’un gobelet destiné à une consommation domestique de boissons fines, peut-être pour des occasions spéciales ou dans un cadre cérémonial.
    La finesse de la gravure et la qualité des matériaux utilisés sont des indications claires de la provenance parisienne de ce gobelet. Paris, à cette époque, était un centre de production verrière de premier plan, avec des artisans qui étaient souvent au service de l’aristocratie et de la haute bourgeoisie. Le fait que ce gobelet puisse faire partie d’une collection prestigieuse comme celle du Musée du Louvre renforce l’idée de son importance artistique et historique.
  • Ancien urinoir en verre Soufflé, époque XIXe

    40,00 
    Lorsqu’on évoque l’ancien urinoir en verre soufflé datant du XIXe siècle, on est instantanément transporté dans un univers où l’art de la médecine et le raffinement de l’artisanat se rencontrent. Cet objet, autrefois indispensable au confort et à la dignité des malades confinés à leur lit, revêt aujourd’hui une tout autre signification, devenant une pièce de collection prisée et même un élément de décoration recherché.
    Au XIXe siècle, l’urinoir en verre soufflé représentait bien plus qu’un simple instrument médical. C’était un symbole de soutien et de soin apporté aux personnes alitées, incapables de se déplacer jusqu’aux toilettes.
  • Très beau et ancien grand verre gobelet en cristal taillé XIXe siècle

    60,00 
    Ce superbe objet, ce verre en cristal taillé et ciselé, incarne l’élégance intemporelle et la sophistication artisanale qui caractérisent les pièces de haute qualité de la fin du XIXe siècle. Avec sa silhouette conique majestueuse et sa taille imposante, il se présente comme une véritable œuvre d’art fonctionnelle.
    Au premier regard, on est immédiatement captivé par sa beauté éclatante. La transparence cristalline de ce gobelet révèle la précision de sa fabrication et la pureté de son matériau. Chaque rayon de lumière qui traverse ses parois révèle un jeu de reflets étincelants, témoignant du savoir-faire exceptionnel de l’artisan qui l’a façonné
  • Très beau et grand verre ancien en cristal, taillé a côtes plates

    60,00 
    Ce verre en cristal taillé est bien plus qu’un simple récipient : c’est une œuvre d’art qui incarne l’élégance intemporelle et le raffinement artisanal. Sa forme ballon évoque un style classique et sophistiqué, caractéristique des pièces produites à la fin du XIXe et au début du XXe siècle, une période où l’artisanat était à son apogée.
    Dès le premier regard, on est captivé par sa beauté. Chaque facette de ce verre semble refléter la lumière d’une manière unique, mettant en valeur la délicatesse de ses contours taillés à la perfection. Son pied, taillé en huit côtes plates, ajoute une dimension supplémentaire à sa splendeur. Cette technique de taille complexe témoigne du savoir-faire des artisans qui l’ont façonné, leur maîtrise des techniques traditionnelles du travail du cristal.