Louis-Simon Boizot, grand groupe en porcelaine blanche de Capodimonte

Le groupe en porcelaine blanche de Capodimonte signé Boizot, d’après « L’amour embrassant l’amitié », est une œuvre remarquable qui incarne l’esthétique néo-classique et l’expression artistique de l’amour et de l’amitié. Avec des dimensions imposantes de 37.5 cm de hauteur et 39 cm de largeur, cette pièce captivante suscite l’admiration par sa finesse et sa grâce.

Louis-Simon Boizot, né à Paris le 9 octobre 1743 et décédé dans la même ville le 10 mars 1809, est le génie derrière cette œuvre d’art. Sculpteur français néo-classique de renom, Boizot a laissé une empreinte indélébile dans le monde de l’art avec ses créations élégantes et intemporelles. Son talent exceptionnel a été largement reconnu et il a été salué comme l’un des principaux représentants du néo-classicisme français.

Ce groupe en porcelaine de Capodimonte est une reprise fidèle de l’original en marbre commandé en 1754 pour le château de Bellevue. L’œuvre originale, aujourd’hui conservée au musée du Louvre sous la référence R.F297, est un exemple éloquent du génie artistique de Boizot et de son habileté à capturer l’essence même des émotions humaines à travers la sculpture.

« L’amour embrassant l’amitié » représente un moment intime entre deux figures, où l’amour et l’amitié se rejoignent dans une étreinte tendre et passionnée. La composition délicate et fluide, caractéristique du style néo-classique, témoigne de la maîtrise technique de Boizot et de sa capacité à donner vie à la pierre (ou dans ce cas, à la porcelaine) avec une expressivité saisissante.

Chaque détail de cette œuvre, depuis les plis délicats des vêtements jusqu’aux expressions subtiles des visages, est exécuté avec une précision et un raffinement remarquables.

Les formes douces et les lignes épurées confèrent à la pièce une harmonie esthétique qui attire instantanément le regard et captive l’imagination.

En contemplant ce groupe en porcelaine, on est transporté dans un monde de beauté et d’émotion, où l’amour et l’amitié se réunissent dans une étreinte éternelle.